La chronique estivale d’une adolescence aux environs de Pise. Inégal.
Edoardo est un adolescent italien. Comme chaque année, il passe ses vacances dans la maison familiale de la côte, pas très loin de Pise. Il va beaucoup à la pêche avec son copain Arturo, un véritable obsédé qui ne pense qu’à “niquer” les filles – ou un poulpe quand la situation est désespérée…
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Mais Edoardo est un sentimental. Et puis surtout, il a un problème : il a un phimosis. C’est même le premier plan du film : un enfant, les fesses à l’air, de dos donc, qui montre son zizi à ses parents qui tentent de tirer dessus… Et sa petite sœur déboule à ce moment-là. Super plan.
Fin, délicat avec ses adolescents, mais d’une crudité gênante
L’Eveil d’Edoardo est un film assez curieux, totalement déséquilibré. Autant il se montre fin, délicat, respectueux, et même tendre avec ses personnages d’adolescents et leurs sentiments (notamment avec les filles, qui sont de vrais personnages), autant il est d’une crudité un peu gênante, un peu envahissante, invasive même, sur tout ce qui concerne le problème médical d’Edoardo – dont on se fiche un peu, à vrai dire.
Les scènes chez le médecin sont glauquissimes, vulgaires, avec des plans insistants entre les jambes d’Edoardo. Un film assez étrange, avec de jeunes acteurs heureusement formidables, Matteo Creatini et Francesca Agostini les premiers.
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