Pour son dernier épisode avant la rentrée prochaine, l’émission cinéphile Blow Up conjoint des emblèmes aussi variés que John Travolta, Fred Astaire, Anna Karina et le critique/cinéaste Luc Moullet, sous couvert d’un motif vectoriel : la danse. Des chorégraphies millimétrées de l’ère Busby Berkeley au climax sensuel de La graine et le mulet, il apparaît […]
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Pour son dernier épisode avant la rentrée prochaine, l’émission cinéphile Blow Up conjoint des emblèmes aussi variés que John Travolta, Fred Astaire, Anna Karina et le critique/cinéaste Luc Moullet, sous couvert d’un motif vectoriel : la danse. Des chorégraphies millimétrées de l’ère Busby Berkeley au climax sensuel de La graine et le mulet, il apparaît que la rythmique effrénée du corps, chaque pas faisant office de ponctuation, nous renvoie à la composition étymologique du « cinématographe », du grec kínēma (mouvement) et gráphein (écrire).
Parfois, il s’agira d’user de la danse pour réécrire les codes dudit art, idée particulièrement exploitée par Quentin Tarantino (Pulp Fiction). Au-delà du jubilatoire court-métrage faisant office de conclusion – les lecteurs des Cahiers du Cinéma apprécieront – on s’amusera volontiers de revoir ici des extraits d’oeuvres tout aussi rares, comme L’homme orchestre de Serge Korber (un Louis de Funès culte mis en musique par François de Roubaix) et Simple Men de Hal Hartley, cinéaste/scénariste/compositeur usant avec brio des sonorités effervescentes de Sonic Youth.
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