L’Espion qui venait du surgelé

Un trésor caché qui ne l’est pas resté longtemps, grâce à Jean-Pierre Dionnet et son cycle de « films idiots ». L’inédit Le Spie vengono dal semifreddo, affublé d’un titre français de circonstance, est la seconde aventure du docteur Goldfoot, génie du mal interprété avec beaucoup de loufoquerie par le génial cabot Vincent Price, désireux de détruire le monde (ou quelque chose comme ça) avec l’aide de femmes-robots explosives. C’est effectivement idiot, mais hilarant et truffé de trouvailles délirantes. Le maître du fantastique transalpin Mario Bava s’amuse en compagnie des inénarrables Franco et Ciccio, duo de comiques siciliens absolument pas sortables, et confirme à ses admirateurs que son sens de l’humour est aussi barré que ses habituelles mises en scène baroques.

            {"type":"Pave-Haut2-Desktop"}