Un procès opposant actuellement George Miller et la Warner Bros pourrait compromettre les suites de « Max : Fury Road ».
Alors que l’écriture des scénarios de Mad Max 5 et 6 est achevée, que Charlize Theron et Tom Hardy sont d’accord pour rempiler, il se pourrait pourtant que la suite de la saga de George Miller ne voit jamais le jour.
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Le journal australien Sydney Morning Herald révèle qu’un procès opposant George Miller et Warner Bros est en cours, paralysant de fait toute avancée de la production. Au centre du litige, Miller qui réclame 7 millions de dollars et que le studio refuse de lui verser. Une somme prévue dans son contrat au moment du tournage de Mad Max : Fury Road et que le cinéaste devait toucher s’il ne dépassait pas le budget de 157 millions de dollars du film, chose qu’il estime avoir accomplie (154,6 millions de dollars selon ses calculs). Sauf que les deux parties ne sont pas d’accord.
Un dépassement de budget de 31 millions de dollars ?
Pour mieux comprendre, il faut revenir en 2012 durant le tournage de Max Max : Fury Road. George Miller accuse Warner Bros d’avoir eu une conduite « autoritaire, insultante et répréhensible » pendant les prises de vue du film en Afrique du Sud et Namibie. Les studios auraient notamment interdit au cinéaste australien de tourner certaines scènes, dont plusieurs au sein de la citadelle d’Immortan Joe, tout en lui faisant pression pour réaliser des reshoots et de changer la fin du film initialement prévue.
Tant de raisons qui modifient « le film de manière substantielle et occasionne des retards » déclare un membre de la Cour suprême australienne dans les colonnes du Sydney Morning Herald. Mais qui, surtout, engendrent des coûts non négligeables. Ici, 31 millions de dollars qui iront s’ajouter au 154,6 millions déjà dépensés par l’équipe du film. Or la société de production de George Miller assure que ces dépenses additionnelles ne devaient pas être comptées dans le budget de Mad Max : Fury Road, puisqu’elles ne sont pas du fait du réalisateur mais bien de la Warner Bros. Cette dernière rétorque en assurant qu’il s’agissait d’une « suggestion, non d’une obligation ».
La tension actuelle est telle que les avocats de Miller affirment que la relation de confiance avec le studio est « détruite » et que les deux parties ne « pourront pas travailler ensemble« .
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