Une fable gentiment réac avec jean d’Ormesson encore plus insupportable que d’habitude.
Hortense Laborie (Catherine Frot), cantinière d’une base scientifique en Antarctique, s’apprête à quitter son poste. Ce que chacun ignore, c’est qu’elle fut un jour la cuisinière personnelle du président de la République (Jean d’Ormesson en Mitterrand).
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Alternant scènes (inutiles) sur la banquise et le récit de son séjour élyséen, Les Saveurs du palais tente de brosser le portrait d’un duo plein de charme. Premier problème, de taille : Jean d’Ormesson.
Si vous ne le supportez pas, passez votre chemin (en plus, il joue comme au boulevard du Crime en 1828). Chacune de ses apparitions, rares, attendues, devrait nous plonger dans une joie malicieuse (qu’aurait sans doute su procurer Claude Rich, pressenti).
La succulente Catherine Frot a beau briller de tous ses feux, rien n’y fait : la rencontre entre les deux fait flop.
Plus lourd encore, le film oppose avec une démagogie badine la cuisine empesée et chichiteuse des grands chefs machos de l’Élysée à la simplicité “authentique” de la ménagère de 50 ans, qui cuisine comme la grand-mère du président (snif).
Bref, on se retrouve vite dans un édito gentiment réac de Madame Figaro. Seul mérite du film : il donne faim.
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