Voilà un produit tellement rusé qu’on n’arrive pas à le prendre en grippe. On se demande d’abord si c’est du lard ou du cochon. En effet, cette deuxième mouture cinématographique de la série télé du même nom se déroule en plein Paris où est installé un méga-parc d’attractions japonais nommé Euro-Reptarland. Faut-il y voir une […]
Voilà un produit tellement rusé qu’on n’arrive pas à le prendre en grippe. On se demande d’abord si c’est du lard ou du cochon. En effet, cette deuxième mouture cinématographique de la série télé du même nom se déroule en plein Paris où est installé un méga-parc d’attractions japonais nommé Euro-Reptarland. Faut-il y voir une critique groupée de Disneyland, Jurassic Park et de l’impérialisme culturel nippon ? Fort probable que non. On ne fait sans doute que préfigurer un futur plausible et inéluctable où la culture trash (ou junk) nous aura un peu plus envahis. Quoi qu’il en soit, ce dessin animé reste tonique et impertinent avec son graphisme aigu et ses personnages déjantés, une bande de moutards qui sèment gentiment le souk partout où ils passent. Plutôt recommandable donc, avec un sujet qui ne mange pas de pain œil faut trouver une maman pour Charles-Edouard, binoclard fils de veuf binoclard. Et sympathiquement parodique ? dans une des meilleure séquences, les sales morveux se retrouvent à bord d’un incontrôlable dinosaure mécanique lancé tel un mini-Godzilla à travers Paris. Ces Razmoket présentent donc une alternative un chouïa déjantée à l’univers policé et homogénéisé des productions Disney. Qui plus est, dans la version française, le fayot de TF1, Stéphane Bern, se ridiculise avec brio, et somme toute une certaine abnégation, en prêtant sa voix à un pitoyable personnage nommé Jean-Claude, caricature de branché.
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