Une histoire de représentants en encyclopédies’ Comme si ça existait encore, à l’heure du e-commerce. Ou alors peut-être en Belgique, patrie de deux des scénaristes (Poelvoorde et Pascal Le Brun), connue pour son Strip-tease, dont un hilarant épisode, qui a sans doute inspiré ce film, traitait de la vente d’aspirateurs au porte à porte. A […]
Une histoire de représentants en encyclopédies’ Comme si ça existait encore, à l’heure du e-commerce. Ou alors peut-être en Belgique, patrie de deux des scénaristes (Poelvoorde et Pascal Le Brun), connue pour son Strip-tease, dont un hilarant épisode, qui a sans doute inspiré ce film, traitait de la vente d’aspirateurs au porte à porte. A part ça, Poelvoorde se contente de rééditer son personnage fanfaron des Randonneurs, en surjouant toujours autant que son statut de zigoto exotique (belge) le lui permet. Cela dit, plusieurs bons points : l’utilisation optimale des corons du Nord comme décor des expéditions de nos vendeurs de livres. Ensuite, quelques gags irrésistibles comme le string obscène, couleur chair et pendouillant, de Poelvoorde qui mine complètement le sérieux d’une réunion avec ses vendeurs autour d’une piscine. Et puis, une excellente idée : le leitmotiv du Pont de la Rivière Kwaï, film qui obsède Poelvoorde au point de s’identifier naïvement au personnage compassé d’Alec Guiness. N’oublions pas la vision assassine de la Côte d’Azur, dont ce film achève de pointer la vulgarité. Sorti de là, Les Portes de la gloire reste une œuvre limitée au style propret et frôle souvent la ringardise qu’elle s’acharne à dénigrer gentiment.
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