Film “de qualité”, dosé et édifiant, sur le déminage des côtes danoises en 1945.
En 1945, de jeunes prisonniers allemands sont envoyés déminer les plages danoises, surveillés par un irascible officier local. Le filmage soigné, la mise en scène au cordeau, la reconstitution détaillée des techniques de déminage révèlent une application laborieuse, symptomatique du projet.
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Du travail de bon élève, de parfait technicien, qui dose méticuleusement ses effets et sa progression dramatique, en touillant des truismes sur la relativité de l’humanité (les Allemands étaient aussi des hommes, ha ! ha !). Avec son propos bateau, malgré la dureté de certaines scènes, Les Oubliés est un banal produit de qualité aux teintes mordorées.
Un film à oscars. On aurait préféré une approche franchement cruelle ou ambiguë à cette vaseuse mansuétude à l’égard des perdants pris dans la tourmente de l’histoire.
Les Oubliés de Martin Zandvliet (All., Dan., 2015, 1h 41)
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