Rien de tel qu’un petit pas de danse pour digérer le foie gras, les huitres et la dinde. Poursuivant sa réjouissante série de mash up consacrés aux meilleures scènes de danse du cinéma, le youtubeur cinéphile Robert Jones s’attaque aux années 90, plus complexes à appréhender dans leurs courants et motifs que les décennies précédentes. Cette période, […]
https://youtu.be/q8bs2ihwK2c
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Rien de tel qu’un petit pas de danse pour digérer le foie gras, les huitres et la dinde. Poursuivant sa réjouissante série de mash up consacrés aux meilleures scènes de danse du cinéma, le youtubeur cinéphile Robert Jones s’attaque aux années 90, plus complexes à appréhender dans leurs courants et motifs que les décennies précédentes. Cette période, hantée par la fin des utopies et les désillusions, écartelée entre des styles de plus en plus nombreux et fragmentés, se prêtait-elle à se déhancher sur le dance floor ?
Loin de la flamboyance décomplexée de la décennies précédentes et des envolées sexy d’un Dirty Dancing, les pas de danse du cinéma des 90’s sont d’abord hésitants et un peu gauches, esquissés sur le registre de l’hommage ou de la parodie. On se marche sur les pieds, on titube et on trébuche, on réfrène avec peine des grimaces de gêne ou de grands éclats de rire. Puis on finit par se lâcher dans un déluge de spots colorés et de costumes pailletées, façon espion endimanché comme Austin Power ou Woopy Goldberg en nonne électrisée. Se met alors en place un grand carnaval qui recycle et détourne allègrement les symboles et les codes de la pop culture, et dans lequel le geek maladroit, le gangster de pacotille, la starlette MTV à succès et la girl next door intimidée s’entremêlent enfin à égalité.
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