Les vicissitudes d’un comédien reconverti en cultivateur de cannabis.
Il y a quelque chose de prometteur dans cette comédie québécoise, qui s’effondre après quinze minutes originales et excitantes. Cela débute dans un théâtre de Montréal, où des comédiens en costume XVIIIe sont en train de jouer une pièce.
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Soudain, l’un d’entre eux sort de scène, toujours en costume. La caméra le suit dans la rue jusqu’à un bar, où il se met à jouer avec une machine à sous. Puis deux gangsters le débusquent et se mettent à le poursuivre… Ces prémisses aussi dynamiques qu’abruptes rappellent certes Birdman d’Iñárritu, en moins pédant, car ici le théâtre n’est qu’un leurre, qui va mener le film ailleurs : dans un coin paumé du Québec en plein hiver…
Pothead comédie
C’est là que le thriller devient une pothead comédie (histoire d’herbe), puis un buddy movie style Audiard, avec une relation douce-amère entre le comédien en fuite et un vieux bûcheron reconverti à la culture de cannabis, faux misanthrope bourru à la Gabin ou Ventura. Bref, rien de puissant dans cette gentille farce s’achevant sur une note mélo.
Les Mauvaises Herbes de Louis Bélanger (Can., 2016, 1 h 47)
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