La cavale d’une femme de pasteur coincée mais fofolle avec le gentil braqueur qui la prend en otage. Cette comédie romantique ne casse pas des briques. Elle est même assez franchement vieillotte, mais comme c’est également un road-movie, genre aéré et toujours propice à des échappées documentaires, la vie vient s’engouffrer par les interstices de […]
La cavale d’une femme de pasteur coincée mais fofolle avec le gentil braqueur qui la prend en otage. Cette comédie romantique ne casse pas des briques. Elle est même assez franchement vieillotte, mais comme c’est également un road-movie, genre aéré et toujours propice à des échappées documentaires, la vie vient s’engouffrer par les interstices de la fiction. Formellement ah ! ces foutus flash-backs ! et narrativement quelconque, le film séduit tout de même par son côté americana et ses personnages principaux et secondaires : le pompiste qui raconte qu’il regarde la télé depuis trente ans et espère bientôt passer à la couleur ; le pépé timoré qui rêve tout haut de fausser compagnie à son épouse acariâtre et de partir sur les routes avec les fugitifs qui lui piquent sa Cadillac asthmatique ; le dragueur du troisième âge dans un dancing ringard… Et puis il y a les héros : Charlotte (Susan Sarandon, qui réédite son équipée de Thelma et Louise sur un mode moins speedé), quinquagénaire miraculeusement (?) conservée, qui va inspirer un désir compréhensible à Jake (Stephen Dorff), son jeune kidnappeur faussement bourru. Un petit film désuet et dispensable, donc, mais qui ne manque pas de charme.
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