Dans son nouveau livre, “White”, le romancier revient longuement sur le cinéma américain des années 1970 qui l’a constitué dès l’enfance. Pour nous, il a choisi deux longs métrages phares de l’époque et de ce qu’on a appelé le Nouvel Hollywood.
Phantom of the Paradise
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(1974, Brian De Palma)
C’est l’un de mes films préférés des années 1970, et la projection de cette comédie musicale d’horreur rock de Brian De Palma sur l’écran géant d’un cinéma Art déco de la célèbre vallée de San Fernando, est un moment marquant de mon enfance. C’est une parodie du Fantôme de l’opéra, transposée dans la décadence des seventies.
https://www.youtube.com/watch?v=T9yof8cwli4
Phantom of the Paradise aurait dû cartonner mais il ne suscita que des critiques négatives, exceptée celle de Pauline Kael (grande critique de cinéma américaine – ndlr) qui adorait le film, et n’eut aucun succès en salle. Paul Williams écrivit pour ce film l’une des plus grandes bandes-sons de la décennie – chaque chanson est géniale.
Shampoo
(1975, Hal Ashby)
Cette satire située à Los Angeles reste aussi l’un de mes films fétiches de cette décennie. Il raconte l’histoire d’un coiffeur de Beverly Hills (Warren Beatty, mythique) et sa vie amoureuse agitée (Julie Christie, Goldie Hawn, Lee Grant) à la veille de l’élection de Richard Nixon à la présidence en 1968.
https://www.youtube.com/watch?v=rJllau4-qd0
Shampoo est l’un des meilleurs films jamais tournés à Los Angeles, qui utilise la ville comme un personnage : ses canyons, ses boulevards, ses restaurants, ses courts de tennis, ses trottoirs, ses manoirs, ses maisons à flanc de colline, tout ce qui est vert, luxuriant et manucuré. Drôle, sexy et finalement dévastateur.
Shampoo Nouvelle restauration 4K, en DVD et Blu-ray le 6 mai (Carlotta films)
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