L’horreur des camps dans une fiction édulcorée.
Les Faussaires, situé en grande partie dans le camp nazi de Sachsenhausen, remporte la palme du très mauvais goût pour une simple raison. Pas pour
une histoire de travelling, mais surtout parce qu’il est implicitement révisionniste.
Tout l’enjeu du film, comme celui du fameux Kapo de Pontecorvo, bluette insensée, comme celui de Benigni, La vie est belle, version bouffonne, vise à relativiser, voire romantiser l’horreur des camps. Genre : puisque certains Juifs bénéficiaient d’un traitement de faveur, tout n’était pas si pourri au Troisième Royaume… Académique et grotesque.