Au Palais Idéal du Facteur Cheval dans la Drôme, l’exposition “Agnès Varda – Correspondances” est l’occasion de découvrir des lettres et cartes envoyées par la cinéaste aux êtres aimés. Une part inconnue de son œuvre se révèle à nous, dans une atmosphère douce et intime à l’image de l’artiste disparue l’année dernière.
Le Palais Idéal du Facteur Cheval est un bijou d’art naïf construit par ce facteur éponyme en l’espace de 33 ans (fin XIXème, début XXème siècle). Un lieu défendu par les surréalistes face au ministère de la culture dans les années 1960 et dont Agnès Varda était l’une des ferventes admiratrices. Elle y est revenue tout au long de sa vie. Aujourd’hui elle est à l’honneur dans ce lieu unique dans une exposition réunissant cartes, art-mails, lettres et autres témoignages de sa riche vie épistolaire.
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Qu’ils proviennent de spectateurs inconnus, d’artistes tels que Chris Marker, Calder, Pierre François ou de proches plus intimes, ces nombreux trésors postaux confirment l’idée que l’art d’Agnès Varda ne faisait qu’un avec sa vie intime. Chez elle, le simple fait d’envoyer une carte postale de vacances devenait geste artistique, à la manière des surréalistes. C’est ce qu’elle n’aura cessé de répéter tout au long de sa vie : l’art est (potentiellement) partout. On retiendra particulièrement les lettres à l’adresse de Jacques Demy, cimetière Montparnasse.
Agnès Varda – Correspondances, jusqu’au 6 septembre 2020 au Palais Idéal du Facteur Cheval
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