Gentille métaphore, au schématisme appuyé, de la situation inextricable des Palestiniens.
Après La Fiancée syrienne, le cinéaste Eran Riklis revient avec une nouvelle histoire située sur la frontière israélo-palestinienne. Sujet qui le travaille, ce qui est naturel, quand on sait qu’Israël ne doit sa persistance qu’à une politique extrêmement pugnace à l’égard de ses voisins et de ses ennemis de l’intérieur, les Palestiniens. L’état de guerre chronique du pays est ici métaphorisé par le procès qu’une veuve palestinienne, Salma, vivant en Cisjordanie à la frontière des territoires occupés, intente à son voisin d’en face, le ministre de la Défense israélien.
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En guise de pomme de discorde, des citrons, ou plutôt des citronniers que cultive Salma. Des arbres dont le ministre, craignant pour sa sécurité (ils pourraient dissimuler des snipers), a décrété la destruction. On comprend bien l’intention du cinéaste avec cette fable humaine, émouvante, dégoulinante de bons sentiments. Mais on est en droit de trouver hypocrite et molle du genou une vision édulcorée d’un problème déchirant.
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