L’apprentie cinéaste se perd un peu entre comédie romantique et tragédie du deuil.
“J’ai détesté, il ne se passe rien : un frigo vide, un ventilateur cassé…”, entend-on à propos du nouvelliste Raymond Carver au début des Adoptés.
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Presque une note d’intention pour ce premier film de l’actrice-chanteuse Mélanie Laurent, qui fait inversement le pari du remplissage, du signifiant, du démonstratif.
Composé en segments (la demoiselle a fait ses gammes chez Tarantino), le film démarre plutôt bien, sur la ligne minimale d’une comédie romantique, avant de basculer, par un coup de scénario artificiel, dans une tragédie du deuil jouée en surrégime, dont la petite philosophie (l’acceptation de la mort, disons), illustrée par des affèteries de mise en scène très pub (flous, décadrages et ralentis pour cautions de poésie), masque difficilement l’inanité du projet.
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