Génie de la musique, Bowie était aussi un homme aux multiples visages, et au talent d’acteur reconnu. Sélection de ses meilleurs rôles.
« Capter son visage, qui est une icône en soi« . C’était le souhait de Tony Oursler, qui avait réalisé le clip de Where Are We Now. Car si Bowie était un musicien de génie, l’homme aux yeux vairons était également un acteur incroyablement talentueux, au physique et au charisme magnétiques.
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L’homme qui venait d’ailleurs (Roeg, 1976)
https://www.youtube.com/watch?v=9ZYJrwPVOmI
Tout commence avec ce film. Passionné par le rock, le réalisateur Nicolas Roeg adapte au cinéma le roman de Walter Tevis, et propose un rôle sur mesure au tout jeune David Bowie (29 ans à l’époque). Teinture rousse et maquillage blafard de sortie, le britannique campera un alien mystérieux. Sa performance sauve le film.
Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée (Uli Edel, 1981)
Après L’Homme Qui Venait D’Ailleurs, Bowie se méfie un peu du cinéma et décide de se consacrer à la musique. Il acceptera néanmoins de faire une brève apparition dans Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée. Ainsi peut-on voir le musicien interpréter son propre rôle et jouer sur scène Station To Station.
Les prédateurs (Tony Scott, 1983)
L’un de ses rôles les plus connus. Si le film, présenté à Cannes, a été un véritable bide critique et public à sa sortie, il est aujourd’hui devenu culte. Aux cotés de Deneuve et de Susan Sarandon, on y voit Bowie jouer le rôle d’un vampire qui se met soudainement à vieillir, dans le New York des années 80. New wave, romantisme brun et référence à peine voilée au sida font de ce long-métrage l’un des films les plus importants de cette décennie.
Furyo (Oshima, 1986)
https://www.youtube.com/watch?v=yf7kGZuKELw
Bowie aurait refusé de composer la BO de ce film, présenté à Cannes en même temps que Les Prédateurs, afin de n’être jugé que sur son jeu d’acteur. Et sa performance restera dans les mémoires d’un grand nombre de personnes : jouant le rôle d’un soldat qui se rebelle face à son supérieur, le britannique est troublant de sincérité et de charisme.
Labyrinthe (Henson, 1986)
L’un des looks les plus improbables de l’histoire du cinéma. Dans ce film pour enfant, l’acteur/musicien interprète ici Jared, le cruel roi d’un monde imaginaire, ravisseur d’enfant ayant à sa botte des lutins qu’il tyrannise sans cesse.
La dernière tentation du Christ (Scorsese, 1988)
https://www.youtube.com/watch?v=w5hvHu8gHUc
Ici, Bowie fait une très brève apparition dans la peau d’un Ponce Pilate inoubliable. Quand Jésus/Willem Dafoe lui dit que c’est par l’amour qu’il veut changer le monde, le britannique lui répond sèchement : « Mais nous voulons que rien ne change« . Une réplique qui, au regard de son œuvre et de son personnage, a de quoi étonner…
Twin Peaks – Fire Walk With Me (Lynch, 1992)
https://www.youtube.com/watch?v=vA1dpPLJkN4
Dans ce film de Lynch, complément de la série culte du même nom, Bowie joue un homme disparu qu’on retrouve sur les images d’une caméra de surveillance, hanté par la fameuse Black Lodge.
Basquiat (Schnabel, 1996)
https://www.youtube.com/watch?v=vfND08QDG9w
Quatre ans après avoir tourné chez Lynch, Bowie est choisi par Schnabel pour jouer le rôle de Warhol dans ce biopic sur Basquiat. Une belle performance, qui réunit deux êtres à la personnalité aussi intéressante qu’insaisissable.
Le Prestige (Nolan, 2006)
https://www.youtube.com/watch?v=PF76qlwWM8s
La dernière apparition prestigieuse pour Bowie au cinéma. Il joue ici un ingénieur qui a créé une machine dédiée au clonage. Un choix judicieux de la part de Nolan, tant l’acteur semble être entré en symbiose avec son rôle.
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