Les 5 000 doigts du Dr T(1952)Un des sommets de la dinguerie hollywoodienne, d’après un livre du Dr Seuss, célébrissime auteur pour enfants aux USA, avec comme point de départ une charge loufoque contre l’éducation normative, sous forme de comédie musicale. Ça commence avec le cauchemar d’un petit garçon : il rêve que son professeur […]
Les 5 000 doigts du Dr T
(1952)
Un des sommets de la dinguerie hollywoodienne, d’après un livre du Dr Seuss, célébrissime auteur pour enfants aux USA, avec comme point de départ une charge loufoque contre l’éducation normative, sous forme de comédie musicale. Ça commence avec le cauchemar d’un petit garçon : il rêve que son professeur de piano, le Dr T, l’a réduit en esclavage musical dans un pays imaginaire avec 499 autres enfants, qu’il oblige à jouer un insipide concerto à mille mains sur un clavier interminable. Cela avec des décors et costumes d’une outrance inouïe, empruntant aussi bien aux films gothiques des années 30 (avec Bela Lugosi) qu’au surréalisme. Un pandémonium poétique où on capture les sons dans une bouteille et où les « non-pianistes » emprisonnés transforment un concert en spectacle d’acrobatie dont on ne trouve l’équivalent que chez Tim Burton, à la rigueur, mais en nettement moins bariolé, ou chez le Minnelli de Yolanda et le voleur en moins farcesque.
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