À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Club Zero de Jessica Hausner (Compétition Officielle)
Quatre ans après Little Joe, Jessica Hausner fait son retour en compétition officielle. La cinéaste autrichienne (et ancienne scripte de Michael Haneke) a toujours fait preuve d’une mise en scène à la fois sèche et assurée pour scruter les maux du monde contemporain avec une distance froide et critique, non sans une touche d’humour pince-sans rire. Après les laboratoires scientifiques de Little Joe, la réalisatrice ouvrira donc les portes d’un lycée privé avec Club Zero, pour suivre l’emprise malsaine d’une professeure sur ses élèves.
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Synopsis : Miss Novak rejoint un lycée privé où elle initie un cours de nutrition avec un concept innovant, bousculant les habitudes alimentaires. Sans qu’elle éveille les soupçons des professeurs et des parents, certains élèves tombent sous son emprise et intègrent le cercle très fermé du mystérieux Club Zéro.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h50. Avec Mia Wasikowska, Sidse Babett Knudsen, Elsa Zylberstein.
The Zone of Interest de Jonathan Glazer (Compétition Officielle)
Dix ans après l’unique Under the Skin, Jonathan Glazer sera cette année en compétition avec The Zone of Interest, un film au sujet dur et tordu, sur fond de camps d’extermination. La rareté du cinéaste britannique fait de ce nouveau film (adapté du roman éponyme de Martin Amis et produit par A24) un événement, avec l’impatience de découvrir les raisons qui l’ont poussé à mettre en scène cette histoire.
Synopsis : Le commandant d’Auschwitz Rudolf Höss et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie agréable pour leur petite famille dans un pavillon avec jardin non loin du camp. Alors qu’une mutation vient menacer tout ce qu’ils ont bâti, Hedwig refuse de quitter la maison de leurs rêves.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h46. Avec Sandra Hüller, Christian Friedel, Ralph Herforth.
L’été dernier de Catherine Breillat (compétition officielle)
Dix ans après Abus de faiblesse, Catherine Breillat fait son grand retour avec L’été dernier. Le cinéma de Breillat se caractérise d’abord par l’acuité d’un regard qui s’exprime dans la rigueur de la mise en scène. Son style tranchant et vif ne détourne jamais le regard devant les zones sombres de l’âme humaine. Si Breillat est une grande cinéaste du désir, celui-ci ne prend pourtant pas la forme solaire et éthérée traditionnelle mais s’accompagne toujours de son lot de cruauté, de domination et de perversité. Cette passion entre une quinqua et son beau-fils de 17 ans a déjà des parfums de scandale.
Synopsis : Une avocate renommée met en péril sa carrière et menace de briser sa famille en ayant une liaison avec son beau-fils de 17 ans.
Sortie le 20 septembre 2023. 1h44. Avec Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin, Clotilde Courau.
May December de Todd Haynes (Compétition Officielle)
Todd Haynes posera ses valises en France au mois de mai, entre une rétrospective de son œuvre à Beaubourg jusqu’au 29 mai, la parution d’un livre dédié à son travail, et la présentation de son nouveau film, May December à Cannes. Ce film marquera la cinquième collaboration du cinéaste avec Julianne Moore, cette fois aux côtés de Natalie Portman, pour un film qui promet de faire voler le vernis superficiel que s’applique à disposer précautionneusement la crème hollywoodienne.
Synopsis : Vingt ans après que leur histoire d’amour a fait les choux gras de la presse, Gracie Atherton-Yu et son mari Joe – de 23 ans son cadet – se préparent à la rentrée de leurs jumeaux au lycée. Lorsque l’actrice hollywoodienne, Elizabeth Berry, vient passer du temps avec la famille pour mieux comprendre Gracie, qu’elle va incarner dans un film, la dynamique familiale s’effiloche. Joe a l’impression d’être passé à côté de sa jeunesse. Parallèlement, Elizabeth et Gracie s’étudient mutuellement, les similitudes et les différences entre les deux femmes commencent alors à s’estomper…
Pas de date de sortie pour le moment. 1h53. Avec Natalie Portman, Julianne Moore, Charles Melton.
Anatomie d’une chute de Justine Triet (Compétition Officielle)
Avec seulement trois longs métrages, Justine Triet a (presque) déjà fait le tour des sélections cannoises (l’ACID, la Semaine de la Critique, l’Officielle). La voilà donc de retour dans la prestigieuse compétition avec Anatomie d’une chute, qui sera l’occasion pour Sandra Hüller de faire sa deuxième apparition sur le tapis rouge, après The Zone of Interest. Ce quatrième long métrage semble annoncer un tournant dans une filmographie marquée par son ton comique irrésistible, puisque la cinéaste s’aventurera dans le registre du polar et du film de procès.
Synopsis : Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.
Sortie le 23 août 2023. 2h30. Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner.
Vers un avenir radieux de Nanni Moretti (Compétition Officielle)
Habitué de la Croisette, déjà récipiendaire d’une Palme d’Or (en 2001, pour La Chambre du fils), Nanni Moretti sera de retour en Compétition cette année, avec un nouveau film sur le cinéma, après Mia Madre ou Le Caïman. Le casting très “morettien” comporte tout de même un français et pas des moindres : Mathieu Amalric.
Synopsis : Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.
Sortie le 28 juin 2023. 1h35. Avec Nanni Moretti, Margherita Buy, Silvio Orlando, Mathieu Amalric, Jerzy Stuhr.
Asteroid City de Wes Anderson (Compétition Officielle)
Wes Anderson retrouve sa troupe d’acteur·trices, qu’il élargit encore un peu plus (Tom Hanks, Bryan Cranston, Margot Robbie, Maya Hawke, Steve Carell, Matt Dillon et Hong Chau) et revient pour la troisième fois en compétition officielle après Moonrise Kingdom et The French Dispatch. D’après les premières images de la bande-annonce, les admirateur·trices du cinéaste auront le plaisir de se retrouver en terrain connu (cadrage millimétré, couleurs pastels, humour décalé). À noter tout de même que le cinéaste flirtera pour la première fois avec la science-fiction, en suivant une convention d’astronomes en 1955.
Synopsis : Le programme d’une conférence de jeunes astronomes et cadets de l’espace (organisée pour rassembler des étudiants de tout le pays et leurs parents à l’occasion d’un concours scolaire) va être bousculé par des événements chamboulant le monde.
Sortie le 21 juin 2023. 1h44. Avec Jason Schwartzman, Scarlett Johansson, Tom Hanks, Jeffrey Wright, Tilda Swinton, Jeff Goldblum, Edward Norton, Adrien Brody, Steve Carell, Margot Robbie, Sophia Lillis.
Qing Chun (Chun) / Jeunesse de Wang Bing (Compétition Officielle)
Parmi les très belles surprises de la composition de cette compétition officielle, voici Jeunesse du réalisateur chinois Wang Bing. Le film le plus long de la sélection (212 minutes talonnées de près par les 197 minutes des Herbes Sèches de Nuri Bilge Ceylan) est donc un documentaire, un genre malheureusement bien peu représenté à Cannes. Les Bing-ophiles seront gâté·es : le cinéaste présente un second documentaire en séance spéciale, Man in Black… de 60 minutes seulement !
Synopsis : Zhili, à 150 km de Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans, partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales.
Pas de date de sortie pour le moment. 3h32.
Banel et Adama de Ramata-Toulaye Sy (Compétition Officielle)
C’est suffisamment rare pour attirer toute notre curiosité : Banel et Adama est le premier long métrage de Ramata-Toulaye Sy, qui arrive à Cannes en passant directement par les grandes portes de la compétition officielle. Le film de la cinéaste franco-sénégalaise promet un geste politique puissant, en opposant au conservatisme et à l’archaïsme des conventions sociales, le feu de la passion amoureuse.
Synopsis : Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h27. Avec Khady Mane, Mamadou Diallo, Moussa Sow, Binta Racine Sy.
Le règne animal de Thomas Cailley (film d’ouverture d’Un certain regard)
Après l’excellent Les Combattants porté par Adèle Haenel et Kevin Azaïs, Thomas Cailley est de retour avec un film qui figurait déjà parmi nos plus grandes attentes de l’année. Porté par un casting très prometteur, le second long métrage du réalisateur prolongera sûrement le geste science-fictionnel pris par sa carrière depuis sa série Ad Vitam. Paul Kircher, déjà vu dans Le Lycéen de Christophe Honoré, présentera donc son premier film à Cannes en même temps que son frère Samuel, au casting de L’été dernier de Catherine Breillat.
Synopsis : Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce mal mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d’un nouveau genre, il embarque Emile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence.
Sortie le 4 octobre 2023. 2h10. Avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos, Tom Mercier.
The Idol de Sam Levinson (Hors Compétition)
Entre la réputation d’un tournage chaotique et de premières images sulfureuses, la nouvelle série du très tourmenté Sam Levinson (Euphoria) mettra en scène la superstar mondiale The Weeknd en propriétaire de boîte de nuit au passé semé de secrets, aux côtés de Lily-Rose Depp, en pop star aux désirs de grandeur. Quel que soit le résultat à l’arrivée, The Idol sera LA série dont tout le monde parlera cet été.
Synopsis : Suite à sa dernière tournée entachée par une dépression nerveuse, Jocelyn est déterminée à récupérer son titre de pop star la plus populaire et sexy d’Amérique. Tedros, un propriétaire de boîte de nuit au passé trouble, ranime la flamme en elle. Cette nouvelle romance l’entraînera-t-elle au sommet de son art, ou la fera-t-elle basculer dans les tréfonds de son âme ?
Diffusion à partir du 4 juin sur HBO. 6 x 60 minutes. Avec The Weeknd, Lily-Rose Depp, Steve Zissis.
Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese (Hors Compétition)
Sans aucun doute possible, Killers of the Flower Moon est le film le plus attendu de cette 76e édition du festival de Cannes. Entre le retour de Martin Scorsese sur la croisette (il n’a pas foulé les marches du palais depuis 1986), la première confrontation devant sa caméra de ses deux acteurs fétiches (Leonardo DiCaprio et Robert De Niro), une enquête passionnante inspirée de faits réels et un film de 3h26 produit par Apple TV+… On tient là une grande promesse de cinéma.
Synopsis : En Oklahoma, dans les années 20, les meurtres en série dont ont été victimes les membres de la communauté Osage, qui s’était enrichie grâce au pétrole présent sous ses terres. Cette série de meurtres brutaux est aujourd’hui connue sous le nom de Règne de la Terreur.
Sortie le 18 octobre 2023. 3h26. Avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Jesse Plemons, Lily Gladstone.
Acide de Just Philippot (Séance de minuit)
Après un super premier film en compagnie d’insectes (La Nuée), Just Philippot est de retour avec un film de genre où la menace ne viendra plus du monde vivant mais bien des pluies acides. Avec un casting étonnant (Guillaume Canet notamment), Acide rafraîchira les nuits cannoises avec sa présentation en séance de minuit. Pour les plus impatient·tes, le réalisateur avait déjà réalisé un court métrage du même nom, disponible sur YouTube.
Synopsis : Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.
Sortie le 20 septembre 2023. 1h40. Avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch, Patience Munchenbach.
Le Temps d’aimer de Katell Quillévéré (Cannes Première)
Avec ce nouveau film porté par Vincent Lacoste et Anaïs Demoustier, Katell Quillévéré intègre pour la première fois la sélection officielle du festival, après avoir présenté Un poison violent à la Quinzaine en 2010 et Suzanne en ouverture de la Semaine de la critique en 2013. Le sortir de la Seconde Guerre, fureur de vivre et voitures vintage (d’après les premières images) constituent les ingrédients de ce nouveau cocktail que l’on a hâte de goûter.
Synopsis : 1947. Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. La force d’attraction qui les pousse l’un vers l’autre est à la mesure du secret dont chacun est porteur. Si l’on sait ce que Madeleine veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps, ce que François tente désespérément de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien…
Pas de date de sortie pour le moment. 2h05. Avec Anaïs Demoustier, Vincent Lacoste, Morgan Bailey.
L’Amour et les Forêts de Valérie Donzelli (Cannes Première)
Ce nouveau film de Valérie Donzelli est une adaptation du livre éponyme d’Éric Reinhardt, notamment récompensé du prix Renaudot des lycéens en 2014. D’après les premières images, L’Amour et les Forêts, dissimule, sous ses airs de romance, une dimension bien plus sombre dans laquelle Melvil Poupaud interprète un personnage inquiétant, toxique.
Synopsis : Quand Blanche croise le chemin de Gregoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux.
Sortie le 24 mai 2023. 1h45. Avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond.
Conann de Bertrand Mandico (Quinzaine des cinéastes)
Pourquoi raconter la vie de Conann quand on peut en raconter six ? Voici le point de départ du nouveau film de Bertrand Mandico, entre visions mythologiques des Enfers et film fantastique queer d’action où devrait se greffer parmi les images les plus délirantes et inventives du festival, dans un noir et blanc stroboscopique.
Synopsis : Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu’à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h45. Avec Elina Löwensohn, Christa Théret, Julia Riedler.
The Sweet East de Sean Price Williams (Quinzaine des cinéastes)
Nous connaissions le précieux travail de Sean Price Williams pour son immense talent en tant que chef opérateur sur les films d’Alex Ross Perry (Her Smell) ou Anaïs Volpé (Entre les vagues), sans oublier sa plus belle collaboration qui lui a sans doute valu sa petite notoriété, avec les frères Safdie (Mad love in New York, Good Time). Le premier long métrage de Williams en tant que réalisateur lui vaut donc une sélection à la Quinzaine, pour un film mental et politique, sous forme de variation du conte d’Alice au pays des merveilles…
Synopsis : Un voyage picaresque à travers l’Amérique contemporaine entrepris par une jeune femme autorisée à accéder aux étranges sectes et cultes qui prolifèrent dans le pays.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h44. Avec Talia Ryder, Simon Rex, Earl Cave, Jacob Elordi, Jeremy O. Harris, Ayo Edebiri, Rish Shah.
In our day de Hong Sang-soo (Film de clôture de la Quinzaine des cinéastes)
Hong Sang-soo, le plus stakhanoviste des cinéastes coréens, continue de sillonner la route des festivals européens, après avoir présenté Walk Up à Saint-Sébastien l’an dernier, et In Water à Berlin en février. À Cannes, il dévoilera un nouveau film en noir et blanc (comme pour La Romancière, le film et le heureux hasard), présenté comme une synthèse des plaisirs et des interrogations qu’il a pu disséminer tout au long de sa filmographie.
Synopsis : En alternance, deux conversations à Séoul : une actrice est sollicitée par une débutante ; un vieux poète reçoit un admirateur. Les deux vedettes esquivent les questions existentielles de leur interlocuteur, entre nourriture, alcool, guitare ou sieste, mais aussi jeux avec un chat et partie de chifoumi. La première songe à abandonner le métier, le second bataille avec son sevrage d’alcool et de tabac. In Our Day, à la manière d’un haïku, invite à guetter ce qui importe intimement, ce qui fait le sel, chaque jour, de notre vie.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h24. Avec Ki Joobong, Kim Minhee, Song Sunmi, Park Miso, Ha Seongguk, Kim Seungyun.
Film annonce du film qui n’existera jamais : “Drôles de Guerres” de Jean-Luc Godard (Cannes Classics – documentaires)
Vingt minutes suffiront à Jean-Luc Godard pour provoquer parmi les débats les plus enflammés et réjouissants du 76e Festival de Cannes. Ce film présenté à titre posthume a été ajouté tardivement, dans la sélection Cannes Classics, notamment pour accompagner la restauration du chef d’œuvre d’un des chefs de file de la Nouvelle Vague : Le Mépris. D’après les premières informations, ce court-métrage prolongera la voie empruntée par JLG au cours de ses derniers films, celle des essais sous forme de collages et expérimentations visuelles en tout genre.
Synopsis : Jean-Luc Godard transformait souvent ses synopsis en programmes esthétiques. Drôles de guerres procède de cette tradition, et restera comme l’ultime geste de cinéma, qu’il accompagne du texte suivant : “Ne plus faire confiance aux milliards de diktats de l’alphabet pour redonner leur liberté aux incessantes métamorphoses et métaphores d’un vrai langage en re-tournant sur les lieux de tournages passés, tout en tenant conte des temps actuels.”
Pas de date de sortie pour le moment. 0h20.
Ama Gloria de Marie Amachoukeli (Film d’ouverture de la Semaine de la critique)
Collaboratrice sur plusieurs projets avec Claire Burger et Samuel Theis (et notamment Party Girl, sorti en 2014), la réalisatrice Marie Amachoukeli fera l’ouverture de la Semaine de la critique avec son premier film en solo, dédié au moment de l’enfance, qu’elle décrit comme “un volcan, une berceuse, et l’amour fou qui nous unit à ceux qui nous élèvent. Qu’ils soient, ou non, de notre famille.”
Synopsis : Cléo a tout juste six ans. Elle aime follement Gloria, sa nounou qui l’élève depuis sa naissance. Mais Gloria doit retourner d’urgence au Cap-Vert, auprès de ses enfants. Avant son départ, Cléo lui demande de tenir une promesse: la revoir au plus vite. Gloria l’invite à venir dans sa famille et sur son île, passer un dernier été ensemble.
Pas de date de sortie pour le moment. 1h23. Avec Louise Mauroy-Panzani, Ilça Moreno, Abnara Gomes Varela.
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