Une cinquantaine de films ont été projetés et près de 15 000 entrées enregistrées pour le festival du film français, qui a récompensé L’Enfer d’Henri George Clouzot, de Serge Bromberg.
C’est une compétition à présent bien connue dans le monde cinématographique. Depuis quatorze années, la cité des Anges organise le Colcoa, plus communément appelé le festival du film français, dont l’objectif est de promouvoir le cinéma de l’Hexagone outre atlantique et développer les échanges entre les auteurs et les réalisateurs français et leurs homologues américains.
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Cette année, c’est un documentaire qui a remporté le prix de la critique, le plus haut prix de cette compétition : L’Enfer d’Henri George Clouzot de Serge Bromberg. Ce film raconte l’histoire du naufrage d’un film de 1964 que le réalisateur du Quai des Orfèvres voulait révolutionnaire et dont le tournage fut interrompu au bout de trois semaines pour des problèmes de financement colossaux. Il dévoile les images inédites et oubliées de ce film inachevé.
Le réalisateur Lucas Belvaux, de son côté, a remporté le prix spécial de la critique pour son film Rapt qui relate l’enlèvement d’un homme d’affaires très médiatique incarné par Yvan Attal.
La mention spéciale au film est revenue à Mia Hansen-Love pour Le père de mes enfants.
Eric Elmosnino, parfaite incarnation de Serge Gainsbourg dans le très réussi Gainsbourg vie héroïque de Joann Sfar a reçu une mention spéciale du jury des critiques.
Le Prix du public a quant à lui été décerné au premier film de Mona Aleche, Le Hérisson.
L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil repart avec le prix spécial du jury. La comédie romantique de ce printemps qui réunit Vanessa Paradis et Romain Duris (parfait dandy briseur de ménages) avait ouvert le bal de la compétition le 19 avril dernier.
Au total, une cinquantaine de films français ont été projetés pendant cette semaine de compétition. Près de 15 000 entrées ont été enregistrées.
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