Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé, sorti mercredi dernier en Italie, a reçu la bénédiction du Vatican. Courroucé par les précédents épisodes de la saga qui selon lui dépravait la jeunesse, il a cette fois-ci considéré que le film mettait en valeur « l‘amitié, l’altruisme, la loyauté et le don de soi« .
Par la voix de son journal officiel, L’Osservatore Romano, le Vatican a approuvé le dernier né de la saga Harry Potter : Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé. Les voies du Seigneur semblent bien impénétrables puisque cette approbation constitue un revirement après l’indignation exprimée par le Vatican il y a quelques mois. L’Eglise voyait alors dans Harry Potter un ingrédient de la dépravation des jeunes. Benoît XVI avait même 6 ans auparavant pointé du doigt les « séductions subtiles » de l’ado à lunettes rondes qui « passent inaperçues et pervertissent de cette façon la chrétienté de l’esprit« …
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Cette fois-ci, le Vatican s’est donc fait plus doux. La critique du film de David Yates publiée dans L’Osservatore Romano estime qu’Harry est « conscient que le monde de la magie, dans lequel il a grandi, n’est pas à l’abri du mal » et que ce dernier épisode met en valeur « l’amitié, l’altruisme, la loyauté et le don de soi« .
Il n’est pas certain en tout cas que les Italiens aient attendu avec ferveur cette bénédiction pour se ruer dans les salles voir Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé. En revanche, une telle approbation pourrait faire se poser des questions sur le message subliminal de ce dernier opus…
{"type":"Banniere-Basse"}