Le jeune homme apprend le métier de créateur de mode au Studio Berçot et déploie parallèlement ses talents comme acteur aux côtés de Vincent Lacoste.
Rappelez-vous “Swagger”, en 2016, ce documentaire d’Olivier Babinet sur les fantasmes d’une dizaine d’adolescents des cités d’Aulnay-sous-Bois et de Sevran. L’un deux, Régis, révélation du film, y revendiquait une géniale excentricité vestimentaire, mélange des codes outranciers des années 2000 et de pièces de grands créateurs, comme une affirmation de soi et au monde. Contre la normalisation des corps et de ce qu’ils portent, Régis n’a, deux ans plus tard, pas changé de slogan. Son rôle dans Swagger et l’éloquence naturelle qu’il y affiche lui ont permis d’obtenir des stages chez Vogue puis à la Maison Chloé et d’avoir ses entrées à la fashion week.
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Le jeune homme de 19 ans a toujours autant de swag puisqu’il mène de front les deux carrières de créateur de mode – il est élève au Studio Berçot et il anime la pastille Régis c’est chic sur la plateforme Blackpills – et d’acteur : il joue dans L’Enfant Roi, le premier long métrage d’Antoine de Bary, où il partage la vedette avec Vincent Lacoste, Emmanuelle Devos et Christophe Lambert.
Régis N’Kissi par Vincent Lacoste
“J’ai vu et aimé Swagger, et particulièrement Régis dedans. Depuis, j’ai tourné avec lui et c’est un acteur exceptionnel. Dans la vie, c’est un gars intègre qui ne fait que ce dont il a envie et qui a le courage d’assumer tous ses choix. Il a aussi un regard intéressant et hyper original sur les choses en général. Il est tellement lui-même que ça en devient fascinant.”
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