LE SURVIVANTUne bonne petite série B d’anticipation et d’action.Après une guerre bactériologique, le colonel Neville, qui vit seul dans un Los Angeles apparemment déserté par ses habitants, est assiégé par un groupe de mutants. Une transposition plutôt inspirée du roman classique de la SF, Je suis une légende de Richard Matheson, réalisée par un tâcheron […]
LE SURVIVANT
Une bonne petite série B d’anticipation et d’action.
Après une guerre bactériologique, le colonel Neville, qui vit seul dans un Los Angeles apparemment déserté par ses habitants, est assiégé par un groupe de mutants. Une transposition plutôt inspirée du roman classique de la SF, Je suis une légende de Richard Matheson, réalisée par un tâcheron qui tourne actuellement de médiocres téléfilms fantastiques, et interprétée par l’acteur américain le plus réactionnaire, Charlton Heston. Si dans la seconde partie, un peu décevante, on retrouve les ressorts habituels des films d’action américains, en y ajoutant, pour faire bonne mesure, une vague intrigue amoureuse, le premier acte est assez réjouissant à voir. On assiste notamment aux déambulations hébétées du héros sortant de sa demeure-bunker, où il s’est barricadé avec un luxe de précautions ; seul et dés’uvré, il s’aventure dans la ville vide à bord de son véhicule blindé, puis va se projeter Woodstock dans une salle de cinéma (qui était sorti l’année précédant la réalisation du Survivant). Il semble que ce soit une de ses activités principales, car il le connaît par cœur, au point de psalmodier machinalement toutes les paroles proférées par les participants du film musical. C’est dans cette vision d’un monde urbain vidé de ses habitants, fantasme classique de la littérature SF, que résident sans doute l’originalité et le charme de cette série B. Mais, pour être honnête, on ne l’a pas revue depuis longtemps et on se base sur nos vieux souvenirs. Et la mémoire est traître…
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