Le Woody nouveau est arrivé : mieux que ses dernières productions, mais loin d’égaler ses meilleurs films, Le Sortilège du scorpion de Jade ne fait que confirmer le principal souci du réalisateur, celui de se faire plaisir. Cette fois-ci, il convoque la légèreté en passant par le registre inégalable et inégalé de la comédie américaine […]
Le Woody nouveau est arrivé : mieux que ses dernières productions, mais loin d’égaler ses meilleurs films, Le Sortilège du scorpion de Jade ne fait que confirmer le principal souci du réalisateur, celui de se faire plaisir. Cette fois-ci, il convoque la légèreté en passant par le registre inégalable et inégalé de la comédie américaine des années 40. Ça sent un peu le plan pépère, au charme certain (justement trop) mais un peu usé.
Un couple se déteste pour mieux s’aimer, les dialogues s’ouvrent et se referment en même temps que les portes de cette compagnie d’assurance, et se met en place un délicieux jeu lubitschien de confrontation et de détournement du désir, beaucoup plus excitant en soi que sa réalisation.
Mais ce jeu avec les codes du genre ne pousse jamais très loin l’invitation au décalage qu’il se propose de faire et l’on se dit vite que cette belle mise en relief des charmes d’un certain cinéma, via le sortilège, est une façon plutôt routinière pour Allen de faire jouer les siens.
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