Le 15 avril dernier, en transit entre le festival de Hong-Kong et celui de Buenos Aires, lors d?une escale à New York, le réalisateur iranien Jafar Panahi s?est fait arrêter par la police pour défaut de visa.
Lorsqu’on a voulu prendre ses empreintes digitales, il a refusé et demandé à avoir un interprète. Il a alors été menacé d’être jeté en prison avant d’être emmené dans une autre partie de l’aéroport où il a été enchaîné à de prétendus clandestins.
Le lendemain matin, Panahi a refusé à nouveau d’être photographié et que ses empreintes soient prises. Après plusieurs demandes, il a pu appeler un professeur de cinéma iranien à la Columbia University.
Deux heures plus tard, il a été enchaîné à un fauteuil d’avion cette fois-ci qui l’a ramené à Hong-Kong. Dans un communiqué de presse, Panahi souligne avec une certaine amertume son aventure : « De l’avion, j’ai pu voir New York, la statue de la Liberté. Le Cercle était sorti là-bas depuis deux jours, je sais qu’il y était très bien reçu. Mais je pense que le public pourrait encore mieux comprendre mon film s’ils savaient qu’au même moment son metteur en scène était enchaîné.«
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