Selon le principe bien connu du gentil poisson noyé dans un bain ennemi, Gérard Lauzier s’attaque aujourd’hui au sort des malheureuses banlieues et à celui non moins tristounet des profs avec une démagogie d’actualité. Voici donc Depardieu métamorphosé en salarié de l’Education nationale contraint de quitter son lycée de province pour un sordide établissement de […]
Selon le principe bien connu du gentil poisson noyé dans un bain ennemi, Gérard Lauzier s’attaque aujourd’hui au sort des malheureuses banlieues et à celui non moins tristounet des profs avec une démagogie d’actualité. Voici donc Depardieu métamorphosé en salarié de l’Education nationale contraint de quitter son lycée de province pour un sordide établissement de la périphérie parisienne avec son cortège de méchants Arabes, de fachos français et de gentils des deux camps, tous également dessinés au feutre gras. De ce triste défilé prétendument comique qui n’arrachera que deux ou trois rares sourires aux mieux disposés d’entre nous, on ne retiendra absolument rien cinématographiquement parlant. On regrettera par contre à haute voix le manichéisme douteux de la chose qui culmine dans la description d’une jeune Beur censée symboliser la parfaite réussite de l’intégration, ce qui revient présentement à faire le ménage dans le studio bordélique du prof. Comme on dit dans ces cas-là : symptomatique.
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