Max Ophuls adapte trois nouvelles de Guy de Maupassant, prétextes à une exploration des thèmes de l’amour, du plaisir mais aussi de la mort et du désespoir, car “le bonheur n’est pas gai” (conclusion du film). Dans Le Masque, un médecin est témoin du malaise d’un danseur. Ce dernier est en fait un vieillard à […]
Max Ophuls adapte trois nouvelles de Guy de Maupassant, prétextes à une exploration des thèmes de l’amour, du plaisir mais aussi de la mort et du désespoir, car « le bonheur n’est pas gai » (conclusion du film).
Dans Le Masque, un médecin est témoin du malaise d’un danseur. Ce dernier est en fait un vieillard à la poursuite de sa jeunesse perdue qui dissimule son âge sous un masque et écume les bals publics. Dans un registre plus joyeux et sensuel, La Maison Tellier conte l’expédition des pensionnaires d’un bordel de province qui accompagnent leur patronne en Normandie pour assister à la communion de sa nièce. Le Modèle renoue avec le pessimisme tragique et morbide de l’auteur : un peintre séduit puis délaisse l’une de ses modèles. La jeune femme se jette par la fenêtre et reste paralysée. Le peintre décide de l’épouser, par amour… ou par remords ? Le Plaisir constitue l’un des sommets de l’œuvre de Max Ophuls, par la perfection de son style baroque unique dans le cinéma français et la qualité homogène de l’interprétation, qui réunit la plupart des meilleurs acteurs de l’époque : Gaby Morlay, Jean Gabin, Pierre Brasseur et bien d’autres.
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