C’est toujours auprès des enfants que Doillon a tiré le meilleur de son inspiration, plutôt que dans de vaines logorrhées amoureuses en huis clos, de plus en plus complaisantes et désincarnées. Si, avec le recul, La Drôlesse est souvent irritant, Le Petit criminel échappe à la pesanteur du dispositif grâce à deux atouts formidables : […]
C’est toujours auprès des enfants que Doillon a tiré le meilleur de son inspiration, plutôt que dans de vaines logorrhées amoureuses en huis clos, de plus en plus complaisantes et désincarnées. Si, avec le recul, La Drôlesse est souvent irritant, Le Petit criminel échappe à la pesanteur du dispositif grâce à deux atouts formidables : l’opacité butée de son jeune acteur ; une constante volonté d’ouvrir l’espace par le mouvement du scénario et par l’ampleur d’une mise en scène qui s’entête à déployer le Scope jusque dans les couloirs glauques des HLM, jouant le lyrisme contre le sordide.
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