Le Pacificateur est presque un film d’espionnage à l’ancienne, comme les Anglais et les Américains en fabriquaient à la chaîne dans les années 60, à l’époque de la guerre froide. A présent c’est le conflit serbo-croate qui connaît une récupération douteuse. Un politicien yougoslave rendu fou par l’abandon de son pays par l’Occident a détourné […]
Le Pacificateur est presque un film d’espionnage à l’ancienne, comme les Anglais et les Américains en fabriquaient à la chaîne dans les années 60, à l’époque de la guerre froide. A présent c’est le conflit serbo-croate qui connaît une récupération douteuse. Un politicien yougoslave rendu fou par l’abandon de son pays par l’Occident a détourné avec l’aide de la mafia russe un stock de missiles nucléaires, dans le but de faire sauter le siège de l’ONU : le film met donc au goût du jour la menace terroriste sans rien modifier à l’éternel scénario course-poursuite où nos héros ont quelques heures pour éviter la catastrophe. Après une ouverture correcte l’attaque nocturne d’un train de l’armée russe par un commando masqué, suivie d’une explosion atomique très réaliste , Le Pacificateur ne délivre plus guère de surprises : Nicole Kidman est pendue au téléphone pendant la moitié du film, tandis que Clooney, à l’aise dans les scènes d’action, accuse de sévères limites dans les rares passages plus intimistes.
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