Ce film qui malmène le mariage offre à Julia Roberts l’un de ses meilleurs rôles : une fille qui ne sait pas ce qu’elle veut.Julianne (Julia Roberts) apprend que Michael (Dermot Mulroney), ex-boy friend désormais seulement friend, est sur le point de se marier avec une autre. Elle va tenter le tout pour le tout […]
Ce film qui malmène le mariage offre à Julia Roberts l’un de ses meilleurs rôles : une fille qui ne sait pas ce qu’elle veut.
Julianne (Julia Roberts) apprend que Michael (Dermot Mulroney), ex-boy friend désormais seulement friend, est sur le point de se marier
avec une autre. Elle va tenter le tout pour le tout pour le reconquérir. La comédie est rondement menée, Julia Roberts et Rupert Everett en copain pédé ont la grâce, on jubile. Mais il y a plus, il y a mieux. D’abord, la sacro-sainte institution du mariage est salement malmenée par le scénario, et on peut trouver rafraîchissant qu’un gros film de studio américain s’y emploie avec autant de rage. Ensuite, Le Mariage de mon meilleur ami est un authentique film féministe (combien en est-il tourné par an à Hollywood ?). Ici, Julia Roberts est non seulement une femme de tête, mais aussi et surtout un personnage complexe, comble du subversif dans le cinéma américain dominant. Sa jalousie la pousse au bord de la méchanceté (il faut la voir tendre avec un large sourire le micro du karaoké à sa rivale, qui vient de lui confier qu’elle chante comme une casserole). Mieux : elle s’assume ontologiquement à côté de la plaque, ne sait pas vraiment ce qu’elle veut faire de sa vie, à part empêcher le mariage de Michael avec une pouffe BCBG. La pouffe en question est jouée par Cameron Diaz, pire que transparente. Et qui vient de dépasser Roberts en termes de salaire. De salaire peut-être, mais pas de charisme.
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