Une fable écologiste dans la campagne japonaise, le portrait d’une infirmière par Sébastien Lifshitz, l’histoire de la plus célèbre femme à barbe… Voici les films à voir (ou pas) cette semaine !
Le mal n’existe pas de Ryusuke Hamaguchi
Entre l’exercice de style et le film d’intervention politique, Le mal n’existe pas est à la fois une parenthèse engagée et une nouvelle manifestation des obsessions d’un des auteurs les plus talentueux du cinéma contemporain.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La critique de Bruno Deruisseau
Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz
Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignant·es, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face.
La critique de Marilou Duponchel
Rosalie de Stéphanie Di Giusto
Si la mise en scène de Stéphanie Di Giusto, fébrile et corsetée, ne parvient pas à rendre compte pleinement du rayonnement de Rosalie […],la cinéaste confirme son attrait pour une réjouissante exploration et réinvention du féminin.
La critique de Marilou Duponchel
Par-delà les montagnes de Mohamed Ben Attia
Sans rêve, la vie n’est pas vivable. Un film tendre, étrange, poétique, qui manque hélas un peu de consistance et de souffle.
La critique de Jean-Baptiste Morain
Quitter la nuit de Delphine Girard
Si le film ne se départ jamais d’un certain académisme, il se trouve en revanche très inspiré quand il s’agit de rendre compte, sans avoir recours au discours, de l’ambiguïté constante et volontaire dans laquelle on voudrait inscrire de force une affaire qui se trouve en réalité d’une clarté limpide.
La critique de Marilou Duponchel
Sans cœur de Nara Normande et Tião
C’est sur la dissonance entre l’impressionnante beauté cinégénique d’un paysage et la dure réalité économique et sociale d’un pays, entre deux existences opposées que seule l’enfance permet encore de rapprocher, entre la projection vers le futur et la fixité du déterminisme, que Sans Cœur organise les enjeux de son récit à double fond, intime et collectif.
La critique de Marilou Duponchel
La Malédiction : L’Origine d’Arkasha Stevenson
Le film s’avère convenu, empilant sans véritable conviction visions horrifiques ressassées et jumpscares tristement prévisibles. On préférera retenir son versant parabolique, visiblement dans l’air du temps, à l’heure où l’accès à l’avortement a été sévèrement restreint, voire est devenu illégal, dans une vingtaine d’États américains.
{"type":"Banniere-Basse"}