ADN de Maïwenn fera l’ouverture du FIFIB le 14 octobre tandis que le premier long-métrage de Laurent Lafitte, L’origine du monde, sera présenté en clôture le 19 octobre 2020.
La 9ème édition du Festival international du film indépendant de Bordeaux se tiendra – si tout va bien – du 14 au 19 octobre 2020. La réalisatrice de Mignonnes, Maïmouna Doucouré, fera partie du jury de la sélection française aux côtés de la cinéaste Delphine Gleize et de la chanteuse et comédienne Lio. De leur côté, le jeune réalisateur Alexis Langlois (dont le court-métrage De la terreur, mes sœurs ! était en compétition l’année dernière) ainsi que l’actrice Alma Jodorowsky et le musicien Johan Papaconstantino devront juger les 11 films de la catégorie « Contrebande ».
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Les films en compétition
Six longs-métrages font partie de la compétition française. Parmi eux, Teddy, un film de loup-garou réalisé par les jeunes cinéastes Ludovic et Zoran Boukherma. Frankie Wallach signe son premier long-métrage intitulé Trop d’amour, une œuvre que la réalisatrice a imaginée autour de sa grand-mère Julia, 94 ans, une « comédienne et rescapée des camps ». En 2020 son court-métrage d’animation Fleurs Bleues, Peur Blanche avait été sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes.
Fanny Liatard et Jérémy Trouilh présenteront quant à eux Gargarine, un drame de science-fiction qui a été tourné dans la cité du même nom à Ivry-sur-Seine. A la veille de sa destruction, les cinéastes sont venu·es y planter leur caméra et créer une fiction avec les habitants. En sélection également, Vaurien de Peter Dourountzis avec Pierre Deladonchamps (Plaire, aimer et courir vite) et Ophélie Bau (Mektoub My Love). Le réalisateur Peter Dourountzis a travaillé pendant dix ans au Samu Social de Paris avant de se mettre au cinéma en 2014. Rouge de Farid Bentoumi suit l’histoire de Nour (Zita Hanrot), une infirmière qui vient d’être embauchée dans l’usine chimique où travaille son père (Sami Bouajila). Elle découvre, à l’aide d’une journaliste d’investigation (Céline Sallette), de lourds secrets concernant l’usine. Après son feel-good movie social Good Luck Algeria (2016), Bentoumi semble être passé au thriller social.
Enfin, The Last Hillbilly – qui aurait dû faire partie de la sélection de l’ACID cette année, si le festival de Cannes avait eu lieu – est un documentaire de Diane Sarah Bouzgarrou et Thomas Jenkoe. Dans le Kentucky, la famille de Brian Ritchie vit au cœur des Appalaches. Les mines ont fermé, rien ne les a remplacées. Les réalisateurs viendront tous présenter leurs films. Notons que Teddy, Gargarine, Vaurien et Rouge ont tous été labellisés « Cannes 2020 » puisqu’ils n’ont pas pu concourir en compétition officielle.
Il y aura aussi trois cartes blanches dont l’une composée des films préférés de Lio. La sélection « Contrebande » de films atypiques en termes de production ou d’esthétique permettront entre autres de découvrir l’oeuvre du prometteur Alexis Diop, Avant Tim, ainsi que le dernier Bertrand Mandico, The Return of Tragedy. Enfin, 8 films seront en compétition dans la catégorie court-métrage.
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Les séances spéciales
Hors compétition, des séances spéciales permettront de découvrir d’autres longs-métrages très attendus : À l’abordage de Guillaume Brac (L’Île au trésor), Si le vent tombe de Nora Martirosyan, De l’or pour les chiens d’Anna Cazenave-Cambet, Le mariage de Rosa d’Icíar Bollaín, Les Indes galantes de Philippe Béziat, Le diable n’existe pas de Mohammad Rasoulof, L’homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania, le moyen-métrage épileptique Lux Æterna de Gaspar Noé et la romance entre Kate Winslet et Saoirse Ronan de Francis Lee, Ammonite. Pour rigoler, on passera aussi les trois premiers épisodes de la série parodique Canal +, La Flamme, de Jonathan Cohen.
Des personnalités mises à l’honneur
Cette année, un « focus Laetitia Dosch » permettra de (re) découvrir les films dans lesquels l’actrice a joué, du court-métrage Extrasystole d’Alice Douard (2013) au joli long Jeune femme de Léonor Serraille qui fut la Caméra d’or du festival de Cannes 2017. Le cinéaste documentaire Sébastien Lifshitz, dont le dernier film Adolescentes vient de sortir en salle, donnera quant à lui une master class. Une sélection de ses films (dont le dernier) sera projetée à l’occasion.
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