En 1660, outre-Manche, sous le règne de Charles II, Robert Merivel, un jeune médecin désargenté, s’impose zélé courtisan. Après le temps des faveurs viendra celui de la disgrâce… Cette première partie évoque le Ridicule de Patrice Leconte. En moins bien. Non pas que la mise en scène soit spécialement plus empesée. Mais chez Leconte, on […]
En 1660, outre-Manche, sous le règne de Charles II, Robert Merivel, un jeune médecin désargenté, s’impose zélé courtisan. Après le temps des faveurs viendra celui de la disgrâce… Cette première partie évoque le Ridicule de Patrice Leconte. En moins bien. Non pas que la mise en scène soit spécialement plus empesée. Mais chez Leconte, on pouvait compter sur la théorie des bons mots qui lardaient les dialogues. Alors qu’ici, les traits d’esprit sont remplacés par des morceaux de bravoure qui tombent à plat les uns après les autres. Voir la scène inutile et grotesque où Super Merivel parvient à toucher le coeur à nu d’un patient ! Le reste est à l’avenant, en particulier la succession de plans nocturnes éclairés à la bougie, cette convention. Puis on quitte les flaflas de la Cour pour suivre Merivel dans un asile de fous. Là, Meg Ryan se prend pour Jack Nicholson dans Vol au-dessus d’un nid de coucou. Et comme il la met enceinte, le héros n’hésite pas à s’offrir une césarienne au couteau de cuisine. Quel talent ! Oui, et quel ennui. A réserver aux scolaires bossant sur la Restauration.
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