Schwarzie revient dans une humble série B signée par l’auteur coréen de J’ai rencontré le Diable.
Schwarzie revient.
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Mais plutôt que de se régénérer dans ses rôles mythiques (Conan, Terminator) façon Stallone, il prend la petite porte d’une série B, l’échelle d’une élection municipale partielle pour l’ex-governator.
Il est le shérif défendant sa bourgade contre un baron de la drogue mexicain, dans un imaginaire ratissant de Rio Bravo (un peu) à Fast & Furious (beaucoup), en passant par L’Agence tous risques (trop).
Les punchlines et la sueur sont là, comme un retour aux films inconséquents d’avant sa gloire nineties (Le Contrat, Double détente), mais
sans l’énergie : la mélancolie de vieux briscard qui faisait le succès des Expendables y anesthésie Arnold.
À son sommet, le corps de Schwarzie était un corps de cartoon, quasi virtuel. Dans le duel final sur fond vert, il a l’air d’un effet spécial dépassé, que Kim Jee-woon, transfuge coréen d’un cinéma de genre frénétique,
n’arrive jamais à déployer. C’est triste.
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