Vous notez Emmanuelle Devos au générique d’un film : qu’il s’appelle Mon curé chez les nudistes 2 ou A la découverte de la salamandre cendrée d’Asie du Sud, vous foncez. Au pire, vous vous cassez le nez sur un film gentiment raté, ce qui est le cas ici, mais au moins vous retrouvez la belle […]
Vous notez Emmanuelle Devos au générique d’un film : qu’il s’appelle Mon curé chez les nudistes 2 ou A la découverte de la salamandre cendrée d’Asie du Sud, vous foncez. Au pire, vous vous cassez le nez sur un film gentiment raté, ce qui est le cas ici, mais au moins vous retrouvez la belle Emmanuelle toujours aussi vibrante. Transparente et opaque dans un même fascinant mouvement. Le scénario n’exploite chez cette comédienne pleine de ressource que le potentiel amoureuse et mère. Point barre. Cela pourrait être beaucoup, mais ne suffit pas à contrebalancer la faiblesse de la mise en scène. On peut ainsi pleurer de rage lorsqu’elle joue avec infiniment de subtilité l’épouse trompée, et que la caméra se contente de lui tourner autour sans jamais savoir comment la filmer. Bon, Emmanuelle, rendez-vous chez un metteur en scène. Pour le reste, calmons-nous, Le Déménagement n’est pas une comédie antipathique. Simplement, Olivier Doran ne trouve jamais le bon rythme : ou trop speed ou trop lymphatique. Quelques brèves de comptoir arracheront un sourire aux plus fatigués. Les autres mettront à profit cette heure et demie pour apprendre par coeur le visage d’Emmanuelle.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}