Le CNC vient de commenter les résultats cinématographiques de 2000. ?Sans être une catastrophe, ce n?a pas été une très bonne année?, dixit François Hurard, le directeur de l?organisme.
La part de marché du cinéma français a en effet été de moins de 30 % quand celle du cinéma américain a franchi les 60 %.
32 films ont passé le cap du million d’entrées en salles, parmi eux seulement 7 sont français ou coproduits par des sociétés françaises, comme Dancer in the dark. La surprise vient des choix du public qui ne s’est pas rué sur des films au fort potentiel populaire comme Vatel, La Veuve de Saint-Pierre, Le Roi danse ou, dans une moindre mesure, Les Destinées sentimentales. Et même si des films prémâchés comme Taxi 2, Jet Set et Les Rivières pourpres ont connu le succès escompté, on note une sérieuse tendance des spectateurs à aller vers des films plus audacieux comme Le Goût des autres et Harry, un ami qui vous veut du bien.
Les observateurs attendent donc avec impatience le premier semestre 2001 où des poids lourds comme Le Pacte des loups de Christophe Gans, Le Placard de Francis Veber ou Vercingétorix avec Christophe Lambert en guerrier gaulois vont successivement envahir les écrans.
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