Le premier film réalisé seul par Fellini.
LE FILM : Amoureuse de son héros de roman-photo, le “Cheik blanc” (Alberto Sordi, génial), une jeune mariée en voyage de noces à Rome fugue pour le rejoindre. Mais il ne ressemble pas tout à fait à l’image qu’elle s’en était faite… Le Cheik blanc, un échec à sa sortie, est le premier film réalisé seul par Fellini (Luci della varieta, édité il y a peu, avait été coréalisé avec Lattuada) et marque sa rencontre avec le compositeur Nino Rota. Sur un sujet écrit par Antonioni, Fellini développe son propre univers, où les êtres humains sont des personnages grotesques, des acteurs minables de leur propre vie, égarés dans la réalité (“La vraie vie, c’est le rêve”, dit un personnage). En italien, un plateau de tournage se dit Teatro di posa et cette expression a ici beaucoup à voir avec la mise en scène du film. Comme dans un roman-photo, les acteurs y prennent souvent des poses venues tout droit du burlesque. Fellini est encore un jeune cinéaste sous influence : du catholicisme, de Rossellini (la rédemption finale) et de Chaplin.
LE DVD : Des bonus dispensables.
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