La réalisatrice de Twilight rend un bel hommage au célèbre conte.
Décidément, la puberté des jeunes filles n’en finit pas de hanter Catherine Hardwicke. Après Thirteen et Twilight, c’est la troisième fois qu’elle s’attaque au sujet.
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Cette fois, Le (Petit) Chaperon rouge lui sert de porte d’entrée, avec ses symboles évidents : le sang menstruel (cape et lune rouges) et le viol (loup-garou) clignotent en permanence.
Peu importe le décor, il suffit à Hardwicke d’une vierge effarouchée aux grands yeux écarquillés (Amanda Seyfried, convaincante), de quelques bellâtres lisses et d’une forêt de conifères pour faire du (bon) cinéma.
La réalisatrice n’a ainsi pas son pareil pour filmer la sève juvénile pleine d’arrière-pensées mais encore fraîche, tel ce lapin blanc qu’on ne verra pas se faire égorger.
Problème – ou aubaine –, son Chaperon rouge est tellement bizarre, artificiel, hybride, évoquant mille choses (les séries ado, Le Village, certains contes minnelliens…) mais ne ressemblant à rien de connu, qu’on se demande pour quel public il a été conçu.
Un beau film orphelin, en somme, soit la meilleure façon de rendre hommage à cette vieille catin en imper écarlate.
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