« Vous avez beaucoup tourné en Europe alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis« . Avec cette blague faite à Woody Allen et impliquant au passage Roman Polanski, Laurent Lafitte a fait parler de lui lors de l’ouverture du Festival de Cannes, dont il est le maître de cérémonie cette année.
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Faisant écho à la tribune de Ronan Farrow, publiée quelques heures avant l’ouverture du Festival, qui revient sur l’accusation d’agression sexuelle portée par sa soeur Dylan contre le réalisateur et qui met en lumière l’hypocrisie des médias qui ignorent selon lui l’affaire, la blague de Laurent Lafitte a eu beau refroidir l’ambiance du palais des Festival, elle a en tout cas été saluée outre-atlantique par certains défenseurs des Farrow (par exemple ici ou ici).
C’était sans compter l’explication faite par l’humoriste au Hollywood Reporter, dans laquelle il contredit l’initiative qu’on lui avait prêté de mettre en lumière l’affaire Farrow. « C’était plus une blague sur l’Europe et sur pourquoi l’un des plus grands réalisateurs américains est coincé en Europe [alors que Allen], lui, n’y était pas obligé, car il n’était pas accusé de viol dans son propre pays, contrairement à Roman Polanski. » explique Lafitte qui continue en disant avoir en fait voulu moquer le puritanisme américain. Tentative de désamorçage d’une polémique qui le dépassait ou explication sincère ? La blague tombe finalement à plat.
Cannes MC who made that WA rape joke was actually mocking Americans for banning Polanski. https://t.co/OyFO0V4P94 pic.twitter.com/i5usMs5xjw
— Emily Nussbaum (@emilynussbaum) May 12, 2016
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