L’un des auteurs les moins réalistes du cinéma français aborde ses propres souvenirs en filmant cette histoire de Résistance. En 1969, c’était presque devenu un genre, mais Melville ne tombe pas dans le film de propagande pour une Résistance héroïque soutenue par une majorité de Français. Sous sa caméra, les résistants sont rares et isolés, […]
L’un des auteurs les moins réalistes du cinéma français aborde ses propres souvenirs en filmant cette histoire de Résistance. En 1969, c’était presque devenu un genre, mais Melville ne tombe pas dans le film de propagande pour une Résistance héroïque soutenue par une majorité de Français. Sous sa caméra, les résistants sont rares et isolés, tentent de servir un intérêt collectif, mais peuvent succomber à des tentations individuelles. Au-delà de la Résistance, Melville interroge donc les contradictions de personnages investis dans l’action. Nouveauté chez lui : un personnage central de femme, inspiré par Lucie Aubrac. On peut trouver L’Armée des ombres très classique, mais quand on voit le film qu’a tourné Claude Berri à partir du même sujet, Melville reste grand.
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