Nous connaissons désormais le nom du film d’ouverture de la 73e édition du Festival de Venise, Mostra présidée par Sam Mendes, ayant lieu du 31 août au 10 septembre 2016. Il s’agira de « Lalaland », second long-métrage de Damien Chazelle après l’époustouflant « Whiplash ».
Prévu pour le 30 novembre prochain, Lalaland nous conte l’histoire d’une jeune femme (Emma Stone) qui, distribuant régulièrement le café aux plus grandes stars de cinéma, se fantasme actrice. En parallèle Sebastien (Ryan Gosling) écume les bars en tant que pianiste-jazz. Unis par l’amour, nos deux artistes émergents verront leur relation bouleversée par les affres du succès. C’est déjà la troisième fois déjà que Gosling et Stone s’associent à l’écran, après Crazy Stupid Love et Gangster Squad.
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Pour le jeune cinéaste Damien Chazelle, qui a récemment scénarisé 10 Cloverfield Lane, cet hommage aux comédies musicales de l’âge d’or hollywoodien, fera office de juste continuité d’une oeuvre d’auteur prometteuse, et pas simplement parce que Chazelle y emploie de nouveau JK Simmons, oscarisé pour sa prestation de professeur despote dans son précédent film. A travers Whiplash, Chazelle parvenait à mettre en scène de manière innovante la fièvre jazz, en apportant par exemple un soin tout en nuances au sound design. Comme nous l’indique The Guardian, le directeur artistique Alberto Barbera affirme que Lalaland en un même mouvement « offre un nouveau départ au genre de la comédie musicale« .
Mieux encore, « si Whiplash était la révélation d’un nouveau metteur en scène, La La Land est la consécration définitive de l’un des meilleurs cinéastes d’Hollywood« . Un teasing enivrant qui nous invite, en attendant de juger sur place, à revoir cette analyse minutieuse du montage du film. Un travail technique impressionnant sans lequel l’oeuvre n’aura pas la même intensité.
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