Une table ronde Chris Marker, des super-héros, de la Nouvelle Vague : c’est le programme de cette semaine cinéphile.
En festivals
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Point focal du vaste cycle “Planète Marker” présenté à Beaubourg depuis le 16 octobre et jusqu’au 16 décembre, la table ronde propose, à quelques semaines de la fin de la rétrospective, de revenir sur l’œuvre à la fois documentaire, fictionnelle et expérimentale de Chris Marker. Six intervenants, critiques, écrivains, voyageurs, cinéastes, proposent un éventail on ne peut plus markerien qui s’annonce idéal pour traverser cette filmographie métamorphique. Incontournable pour qui a suivi la rétrospective, pas beaucoup moins pour les autres.
Table ronde Chris Marker, avec Arnaud Lambert, Florence Delay, Filipa Cesar, Madeleine Aktypi, Gaël Segalen et Paul Sztulman, le 30 novembre à 17h au Centre Pompidou (entrée libre)
DVD
Si la maison DC Comics ne s’est pas plongée dans les versions ciné avec l’écriture à très grande échelle du « Marvelverse », qui fond en une seule saga l’ensemble de ses adaptations depuis Iron Man, c’est en partie parce que contrairement à Marvel, elle ne dispose pas de son propre studio. C’est donc du côté de la vidéo, et du film d’animation, qu’il faut aller chercher cet esprit de multivers, et les « DC Universe Animated Original Movies », qui sortent à raison de deux à trois longs métrages par an depuis 2007, mettent la barre bien haut depuis la montée en puissance de Jay Oliva. Le réalisateur, auteur d’un diptyque The Dark Knight Returns (adapté de Frank Miller) qui n’a pas à rougir à côté des films de Christopher Nolan et qui lui a valu de storyboarder Man of Steel avec Zack Snyder, poursuit sa collaboration chez DC avec ce Justice League en voyage temporel qui prépare le terrain au Justice League: War prévu pour 2014, toujours avec Oliva.
La Ligue des justiciers – Le paradoxe Flashpoint de Jay Oliva (Blu-Ray + DVD), Warner Home Video, env. 15 €.
Hors salles
Si une pléthore ouvrages a déjà été consacrée au bouleversement le plus important de l’histoire du cinéma français, le format dictionnaire restait encore inédit : le travail de Noël Simsolo propose donc une vaste compilation d’articles biographiques ou informatifs, sans tomber dans la stricte froideur du recensement, mais en restant toujours assez synthétique pour couvrir une grande variété d’acteurs, de réalisateurs, de films, de scénaristes, etc. En ouverture, par un heureux hasard de l’alphabet : un certain A bout de souffle.
Dictionnaire de la Nouvelle Vague de Noël Simsolo, Flammarion, 456 p., 28 €.
A lire
En majesté dans le dernier numéro de Vanity Fair, une story passionnante sur les années hollywoodiennes de l’idole hexagonale Jean Gabin. L’article d’Adrien Gombeaud retrace l’exil de la star pendant les années d’occupation, sa maigre carrière américaine (seulement deux films), ses liaisons avec Ginger Rogers et Marlène Dietrich, son retour en France aux côtés des forces alliées… Un récit romanesque, érudit et haletant.
Vanity Fair, décembre 2013,
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