Elle était l’un des sex-symbols emblématiques des années 1970.
Célébrée pour sa plastique, Raquel Welch était, dans les années 1970-1980, l’un des symboles de la beauté féminine. Née Jo Raquel Tejada (son père était bolivien) à Chicago, Raquel Welch n’était pourtant pas qu’un physique, puisqu’elle avait remporté en 1975 un Golden Globe pour son rôle de Constance Bonacieux dans Les Trois Mousquetaires, l’adaptation très libre et rigolote par Richard Lester du célèbre roman d’Alexandre Dumas.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Belle, mais pas que
D’abord reine de beauté puis mannequin, ce sont pourtant ses mensurations qui ont d’abord attiré l’attention désintéressée des producteurs de cinéma hollywoodiens… Si Ursula Andress s’était fait connaître en naïade sortant du Pacifique en bikini, un coquillage à la main, dans James Bond 007 contre Dr No en 1962, c’est en femme préhistorique dans un bikini en peau de bête dans l’improbable Un million d’années avant J.C. de Don Chaffey (1966) que Raquel Welch a d’abord frappé les esprits.
L’actrice avait joué la même année dans le fascinant film de science-fiction Le Voyage fantastique de Richard Fleischer, où une petite troupe de scientifiques et d’aventuriers étaient, après réduction extrême de leur taille, envoyés dans un minuscule vaisseau spatial dans la veine d’un homme politique victime d’un attentat pour tenter de le sauver. On l’avait ensuite vue dans Bandolero ! d’Andrew V. McLaglen (1968), aux côté de James Stewart et de Dean Martin, et Les Cent Fusils de Tom Gries (1969), avec Jim Brown (avec qui elle a une scène d’étreinte marquante) et Burt Reynolds.
En France, elle a joué dans L’Animal de Claude Zidi (1977) aux côtés de Jean-Paul Belmondo, dans l’une des pires comédies au monde, où elle parvenait pourtant à imposer sa présence et son don pour la comédie face à notre Bébel national. Par la suite, elle a encore été cantonnée à des rôles de beauté en lutte avec le vieillissement pleins de clichés, dans des téléfilms et des séries télé.
Néanmoins, elle avait tenu l’un de ses derniers (seconds) rôles marquants dans La Revanche d’une blonde de Robert Luketic (2001), aux côtés de Reese Witherspoon. Dans cette comédie brillante, les auteurs déconstruisait avec beaucoup de sagacité critique le stéréotype de la bimbo en faisant rayonner sa lucidité et son intelligence. Il était temps.
{"type":"Banniere-Basse"}