Labyrinthede Mikael Dovlatianavec Serge Avédikian, Nora ArmaniSortie Le titre évoque le pensum tortueux. Or, on apprend en lisant le dossier de presse que le titre initial était Cauchemar. Encore plus pointu. Car autant cracher le morceau tout de suite : Cris et chuchotements en comparaison, c’est de l’Emile Couzinet. Labyrinthe est l’échantillonnage, déprimé et déprimant, […]
Labyrinthe
de Mikael Dovlatian
avec Serge Avédikian, Nora Armani
Sortie Le titre évoque le pensum tortueux. Or, on apprend en lisant le dossier de presse que le titre initial était Cauchemar. Encore plus pointu. Car autant cracher le morceau tout de suite : Cris et chuchotements en comparaison, c’est de l’Emile Couzinet. Labyrinthe est l’échantillonnage, déprimé et déprimant, du chaos arménien. Occupation soviétique, génocide de 1915, difficultés actuelles… Ces terribles événements sont compressés ici comme dans une sculpture de César. Aucune respiration, aucune articulation ne permettent de rentrer dans le film. Opaque, fermé sur son terrifiant récit, il maintient le spectateur à distance, jusqu’à ce que celui-ci renonce et s’avoue son ennui. Dans des paysages déserts et des lieux austères, un vieil homme et un couple qui ne peut pas avoir d’enfant subissent l’oppression sous toutes ses formes. La mise en scène, médiocre, illustre la lourde parabole par des scènes impossibles, comme celle où Lénine descend d’un train pour castrer un enfant.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}