Comédie romantique outrancière et désagréable.
Dernier avatar d’un genre (la comédie romantique) à la dérive, L’Abominable Vérité marque un nouveau palier dans la médiocrité, le sexisme et la bêtise outrancière. Katherine Heigl joue là une productrice de télé, célibataire et psychorigide – cela va de soi –, qui voit arriver sur sa petite chaîne locale un nouvel animateur (Gerard Butler, l’odieux butor de 300), expert en séduction, prédicateur agressif qui tient plus du roquet Cauet que du coquet Will Smith. Robert Luketic, décidément incapable d’égaler son excellent Revanche d’une blonde, déploie une heure et demie durant l’habituel ronron de la romantic comedy, pour affirmer in fine – c’est donc “l’abominable vérité” – que le bonheur de madame tient à peu de choses : une paire de biscotos et un bon vibro. Ravissant.
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