De retour dans son village au fin fond du Brésil, la torride Doña Linharès collectionne les maris et amants pour mieux les manipuler et entamer les fondations machistes de son environnement fortement patriarcal. Le film de Andrucha Waddington (découvert au festival de Cannes 2000) n’a pourtant rien d’un pensum pour Chiennes de garde : c’est […]
De retour dans son village au fin fond du Brésil, la torride Doña Linharès collectionne les maris et amants pour mieux les manipuler et entamer les fondations machistes de son environnement fortement patriarcal. Le film de Andrucha Waddington (découvert au festival de Cannes 2000) n’a pourtant rien d’un pensum pour Chiennes de garde : c’est une comédie, dont les situations évoquent le pittoresque villageois d’un livre comme Clochemerle et dont la tonalité rappelle le féminisme humoristique d’un film (un peu oublié) comme La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan. Bien écrit, bien joué, drôle, filmé sans génie mais très proprement dans les superbes paysages du Brésil rural, La Vie peu ordinaire est le même genre de film que Central do brasil de Walter Salles : il n’apporte rien de décisif ou de neuf à l’art cinématographique, mais propose un divertissement plaisant, bien fichu, qui dit aussi deux ou trois choses sur les relations hommes/femmes (thème à la fois éternel et très actuel) tout en montrant une contrée peu vue au cinéma.
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