Embrouillamini éléphantesque ou psychodrame avec twist final.
Au moment où elle commence à avoir des problèmes avec sa fille, aussi instable qu’elle l’était elle-même dans sa jeunesse, une femme est hantée par les souvenirs traumatiques d’une tuerie type Columbine, où sa meilleure amie fut tuée. Aussi chichiteux visuellement (les reptations publicitaires de la caméra en gros plan sur des fleurs ou des éléments du décor) que structurellement (alternance constante du passé et du présent), ce drame fondé sur un événement similaire à celui d’Elephant de Gus Van Sant finit par s’empêtrer lui-même dans ses entortillements narratifs. La cerise sur le gâteau étant le twist final, où l’on nous apprend que tout ce qu’on a vu auparavant n’était qu’un faux-semblant.
Ce mélo rabâcheur (adapté du roman de Laura Kasischke) avec une touche horrifiante est bien trop facile, lacrymal, décoratif, bateau. Uma Thurman, qui joue l’héroïne adulte, traverse décidément une mauvaise passe artistique.
En ce moment, ni le drame ni la comédie (le récent et poussif Un mari de trop) ne lui réussissent. Help Quentin !
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