Nébuleuse intrusion de l’astrophysique et des trous noirs dans une histoire de relation(s) amoureuse(s) très ordinaire.
Emma rencontre François. Ils s’aiment, ils font des projets de mariage. Mais un soir, François disparaît subitement… Le problème du film provient de son déphasage entre sa fin et ses moyens. Sa fin, c’est le postulat – s’inspirant de la théorie des trous noirs, pièges à matière – selon lequel des personnages peuvent s’évader sans prévenir de la réalité présente. Ses moyens, ce serait un travail particulier sur l’image et le son pour susciter un minimum d’incertitude.
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Or on se contente du postulat de départ. En dehors de timides tentatives pour figurer le cosmos, l’image est lisse, les dialogues assez plats. Il faudrait un épais tapis de mystère pour étayer cette fantaisie métaphysique. Mais il se réduit à une Japonaise peu loquace et à une porte hermétiquement close. Pas assez pour nous faire décoller…
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