Illustration servile et plate du best-seller altermondialiste de Naomi Klein.
Le film vaut à peu près ce que valent les thèses de Naomi Klein qu’il illustre.
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L’ultralibéralisme, en gros, étendrait son emprise grâce à des crises ou des catastrophes, provoquées ou pas. Une guerre, un coup d’Etat, un désastre climatique créent un état de stupeur favorable à l’essor du capitalisme musclé. C’est évident.
D’un autre côté, le film le montre à son corps défendant, grâce au caractère hétéroclite de ses images d’archives. Or on ne peut mettre tout sur le même plan.
Quel rapport entre le coup d’Etat chilien de 1973 fomenté par la CIA, et le tsunami de 2004 en Asie ? Séduisants, sans doute, les amalgames et théories du complot de Klein, servilement mis en image, rendent le propos confus en le simplifiant.
Cela n’ajoute rien d’intéressant au constat antilibéral d’Erwin Wagenhofer dans Let’s Make Money, à ce jour le meilleur documentaire sur l’exploitation de l’homme par l’homme.
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