L’auteur du Concert persévère dans son esperanto humaniste fade et trop enrubané.
Inspiré d’un fait divers survenu en Turquie il y a une dizaine d’années, le nouveau film de Radu Mihaileanu raconte la révolte de villageoises, qui, pour exiger l’installation de l’eau dans leur village, refusent toute relation sexuelle avec leurs époux.
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La grève mobilise l’intérêt du gouvernement (mais aussi des islamistes) qui l’instrumentalise pour se débarrasser de l’imam.
En forçant sur la bienveillance, on pourrait trouver à cette fable un air de comédie italienne fifties, description pittoresque d’un village ou chacun a son emploi façon Don Camillo.Dommage que la comédie satirique ne soit pas plus sèche dans sa cocasserie.
La surenchère touristique des décors, la rutilance folklorique des numéros chantés la coupe du réalisme et l’ensevelit sous un nappage publicitaire où les terres les plus arides paraissent climatisées et la sueur des femmes à la tâche ne diffère pas de celle, glamourisée, de spots pour déodorants.
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